Le numéro 77 de la revue "Comme en poésie" (14,2 cms X 21 cms), animée par Jean-Pierre Lesieur, comprend des poèmes ou textes en prose de Hervé Merlot, Catherine Andrieu, Faustin Sullivan, Denis Parmain, Guy Chaty, Jean-Louis Bernard, Marcel Faure, Gérard Le Gouic, Patrick Picornot, Ludovic Chaptal, Ferruccio Brugnaro (traduit par Jean-Luc Lamouille), Françoise Geier, Didier Bazile, Salvatore Sanfilippo, Bernard Picavet, Jean-Marc Couvé, Jacques Bonnefon, Marc Bonetto, André Nicolas, Louis Lucien Pascal, Dirk Christiaens, Jean Chatard (texte illustré par Philippe Brahy), Jean-Pierre Lesieur, Anne Magali Fino, Mélanie Carron, Muriel Sendelaire, Pierre Mironer, Czeslav Milosz, ainsi que les poètes lusophones Carlos Cardoso, Pedro Bello Clara, Nilton Resende, Regina Alonso, Irena A Pereira Gouge.
L'édito, les chroniques de livres sont de Jean-Pierre Lesieur et de Jean Chatard.
Les illustrations de ce numéro 77 sont de Kiko, Michèle Caussat et Ludovic Chaptal.
Extrait de ce numéro, "Fleur de saison", de Jacques Bonnefon :
"Le temps passa. Rien n'y fit.
Le souvenir de celui
Qui avait laissé son empreinte
Sur toutes choses, qui tellement
Pour elle avait compté,
À chaque instant du quotidien,
De jour comme de nuit
S'invitait, occultait les vitres
Qui embrassaient le ciel !
Aime, certes elle l'avait aimé.
Et ne souhaitait en rien oublier
Ce que pour elle il avait été.
Mais rendue à elle-même,
Juste désirait-elle continuer
À vivre, forte plus encore
De ses attentes de ses espoirs,
De sa volonté de s'accrocher
À la vie, à sa vie.
Maintenir à distance l'image
Obsédante de celui qui n'était plus,
Lui fut impossible pari à tenir.
Le temps qui passe, en aucune façon
Ne l'y aida. Autant qu'elle le put elle s'essaya
À vivre à sa guise, par des actions méritantes
En direction des autres, par des pensées
Libertines enrubannées d'amour
Pour son prochain. En vain elle s'essaya.
N'ayant pu contrevenir à son destin,
Se résolut-elle à porter chaque matin
Fleurs de saison sur la tombe de l'être
Qui lui fut cher, simple bouquet
De fleurs coupées, et à s'oublier soi-même
Dans le culte journalier voué au grand absent."
Les illustrations de ce numéro 77 sont de Kiko, Michèle Caussat et Ludovic Chaptal.
Extrait de ce numéro, "Fleur de saison", de Jacques Bonnefon :
"Le temps passa. Rien n'y fit.
Le souvenir de celui
Qui avait laissé son empreinte
Sur toutes choses, qui tellement
Pour elle avait compté,
À chaque instant du quotidien,
De jour comme de nuit
S'invitait, occultait les vitres
Qui embrassaient le ciel !
Aime, certes elle l'avait aimé.
Et ne souhaitait en rien oublier
Ce que pour elle il avait été.
Mais rendue à elle-même,
Juste désirait-elle continuer
À vivre, forte plus encore
De ses attentes de ses espoirs,
De sa volonté de s'accrocher
À la vie, à sa vie.
Maintenir à distance l'image
Obsédante de celui qui n'était plus,
Lui fut impossible pari à tenir.
Le temps qui passe, en aucune façon
Ne l'y aida. Autant qu'elle le put elle s'essaya
À vivre à sa guise, par des actions méritantes
En direction des autres, par des pensées
Libertines enrubannées d'amour
Pour son prochain. En vain elle s'essaya.
N'ayant pu contrevenir à son destin,
Se résolut-elle à porter chaque matin
Fleurs de saison sur la tombe de l'être
Qui lui fut cher, simple bouquet
De fleurs coupées, et à s'oublier soi-même
Dans le culte journalier voué au grand absent."
Si vous souhaitez en savoir plus sur la revue "Comme en poésie", dont le numéro est vendu au prix de 4 €, rendez-vous sur son blog : http://comme.en.poesie.over.blog.com/
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