Le numéro 75 de la revue "Comme en poésie" (13,8 cms X 21,2 cms), animée par Jean-Pierre Lesieur, comprend des poèmes (ou textes en prose) de Gilles Grangier, Bernadette Delage, Christian Lagrange, Sylvain Frezzato, Faustin Sullivan, Bruno Sourdin, Catherine Andrieu, Dominique Myngheer, Jean-Marc Couvé, Ivan Pozzoni, Michel Duprez, Patrick Soyez, Michel Forgeot, Marion Lafage, Bernard Malinvaud, Anne Perrin, Vincent Cadet, Ferruccio Brugnaro, Jean Chatard, Mireille Podchlebnik, Joseph Pommier, Didier Ober, Bernard Picavet, Ludovic Chaptal, Marguerite Domange, André Nicolas, Pierre Borghero, Christian Lagrange, François Teyssandier.
Avec également l'édito de Jean-Pierre Lesieur, son Pot à feu, ainsi que les chroniques et lectures de Pierre Mironer, Françoise Geier, Jean Chatard, Jean-Pierre Lesieur.
Les illustrations de ce numéro 75 sont de Ludovic Chaptal, Michelle Caussat, Catherine Andrieu (dont première de couverture) et les photos, de Philippe Soriano.
Extrait de ce numéro de "Comme en poésie" : "La clepsydre", de Ludovic Chaptal :
"Par le torrent qui sort de la montagne en fuite
Et qui, noir, me regarde avec un œil de truite
S'écoule l'eau, passe le temps
Et s'allongent mes cheveux blancs.
Par l'orage qui pleure une pluie fracassante
Avalée par la bouche ouverte des chenaux
S'écoule l'eau, passe le temps
Et se fanent les idées rouges.
Par l'eau calme qui dort dans le lit du printemps
Et qui, pour un baiser, a donné l’océan,
S’écoule l'eau, passe le temps
Et retombent les seins des filles.
Par le puits refermé devant un robinet
Ayant troqué son eau contre un bouton-poussoir,
S'écoule l'eau, passe le temps
Sur une horloge électronique."
Si vous souhaitez en savoir davantage sur la revue "Comme en poésie", qui est vendue au prix de 4 €, rendez-vous sur son blog : http://pagesperso-orange.fr/jean-pierre.lesieur
Extrait de ce numéro de "Comme en poésie" : "La clepsydre", de Ludovic Chaptal :
"Par le torrent qui sort de la montagne en fuite
Et qui, noir, me regarde avec un œil de truite
S'écoule l'eau, passe le temps
Et s'allongent mes cheveux blancs.
Par l'orage qui pleure une pluie fracassante
Avalée par la bouche ouverte des chenaux
S'écoule l'eau, passe le temps
Et se fanent les idées rouges.
Par l'eau calme qui dort dans le lit du printemps
Et qui, pour un baiser, a donné l’océan,
S’écoule l'eau, passe le temps
Et retombent les seins des filles.
Par le puits refermé devant un robinet
Ayant troqué son eau contre un bouton-poussoir,
S'écoule l'eau, passe le temps
Sur une horloge électronique."
Si vous souhaitez en savoir davantage sur la revue "Comme en poésie", qui est vendue au prix de 4 €, rendez-vous sur son blog : http://pagesperso-orange.fr/jean-pierre.lesieur
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