Voici venu le
numéro 176 de "Traces". Une revue pas tout à fait comme les autres.
Alors, je vous arrête tout de suite. Il s'agit là du dernier numéro de cette
revue. Après 50 années de bons et loyaux services, l'ancienne va prendre sa
retraite. Je sais pas si vous vous rendez compte ce que ça fait 50 ans
d'existence pour une publication tenue à bout de bras par un seul bonhomme,
avec toutes les vicissitudes de la vie (professionnelles, familiales)...
Il reste
que pour nous, les poézineurs, revuistes, "Traces" est presque
devenue une légende. En tout cas, c'est la grand-mère de
"Traction-brabant". Et d'ailleurs, c'est la grand-mère de
pas mal d'autres revues. Celle à qui vous pensez quand vous êtes un peu
découragé dans cette entreprise qui n'appelle pas de récompense, et au pire,
les honneurs du soldat inconnu !
Surtout qu'à
côté de "Traces", des éditions ont également existé, avec à la clé,
plus de 200 recueils parus, si je ne fais pas erreur ! A la fin, ce sont des
problèmes de santé qui ont eu raison de la persévérance de Michel-François
Lavaur, son PDG.
Ainsi, ce
numéro a été préparé par ses fille et petite-fille, et pour la première fois
par ordinateur, sous l'oeil attentif du "maître", afin que soit
célébrée en famille la petite entreprise de poésie.
Bon, la mise en
page bordélique, dans laquelle alternent sur une même page textes et
dessins de plusieurs personnes, a été quand même conservée, au moins en partie.
C'eût été dommage d'abandonner l'une des caractéristiques phares de
"Traces". Prenez en de la graine, les people de la poésie !
Sinon, dans ce
numéro 176, la plupart des textes sont des hommages rendus à la fois à la
revue, à l'homme Michel-François Lavaur, ainsi qu'à son oeuvre (notamment les
recueils "Argos").
Parmi les
contributeurs et amis, citons Claude Serreau, Alain Lebeau, Claude Cailleau,
Jean-Pierre Thuillat, Georges Cathalo, Eric Simon, Jean Chatard, et aussi
quelques poètes disparus, publiés par "Traces" : Norbert Lelubre,
Robert Momeux, Moreau du Mans, Dagadès : ces poètes, leurs textes, vous pouvez
y aller, c'est du solide. Peut-être d'ailleurs certains de leurs recueils
sont-ils encore disponibles. Pour le savoir, il suffit de contacter la
Fourbithèque de Michel-François Lavaur !
Pour en savoir
plus sur la revue, les éditions Traces, Michel-François Lavaur, rendez-vous sur
http://www.michelfrancoislavaur.fr/, et pour obtenir plus de renseignements, vous pouvez
également écrire à krystel.lavaur@gmail.com
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