Je viens de
recevoir le numéro 6 de la revue "Népenthès" et sitôt débarqué dans
ma boite à lettres, je me suis attaqué à sa lecture. Attaqué, c'est le mot, car
cette revue, que dis-je cet édifice de poésie, ne contient pas moins de 400
pages ! Attention, cependant, "Nepenthès" va devenir, à partir de
cette année, semestrielle, ce qui fera tout de même au total 800 pages de
poésie par an, je vous explique pas le travail de conception et d'organisation
!
Ce qui ne peut
laisser indifférent, d'autant plus que la présentation de l'objet est class. Ce
qui est suffisamment rare pour être signalé. Et pourtant, pourtant, malgré
cette apparence luxueuse, la revue est démocratique ! Alors là, ça tourne carrément
à l'exploit ! Pas besoin d'être le copain du copain de la copine du président
pour y être publié sous couvert d'un comité de lecture, de la folie là, pour le
coup !
J'espère juste
que les participants à la revue sauront se montrer généreux avec elle, et pas
seulement avec leurs langues ! Car des fois, y en a...
Et les styles
sont très variés, des plus classiques (avec une partie dédiée aux
rimes) pour l'époque aux plus modernes ou du moins contemporains. A
signaler également une partie importante consacrée à la publication de
nouvelles. Et enfin, un dossier consacré à un auteur influent pour la
littérature contemporaine. Dans ce numéro 6, il s'agit d'Artaud.
Parmi tous les
nombreux auteurs figurant au programme de "Népenthès", ma préférence
va à quelques uns de ses fidèles : Guillaume Decourt, Vincent (qu'a pas de
nom), Guillaume Siaudeau, Florian Tomasini, Laura Vasquez, Lionel Fondeville,
Thierry Radière...Et un petit vieux qui écrit mieux qu'un jeune encore, il
s'appelle Antonin Artaud, dont le texte "Sur le suicide" clôt ce
numéro d'éclatante manière ! Un texte qui chie bien, quoi, comme dirait votre
serviteur...
Pour en savoir
plus sur la revue, allez faire un tour dans le blog : http://carchim.unblog.fr/
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