dimanche 8 septembre 2019

Revue Décharge n°183


Le numéro 183 de la revue Décharge (14,7 cms X 21 cms), animée par Jacques Morin et Claude Vercey, comprend un hommage à Michel Baglin (par Alain Kewes, Georges Cathalo, Patricia Castex-Menier, Philippe Mathy, Jacqueline Saint-Jean, Jean-Pierre Lemaire, Marilyse Leroux, Michel Fievet, Adeline Baldacchino, Werner Lambersy, Jacques Ibanez), ainsi que des poèmes de Jean-Pierre Otte (présenté par Claude Vercey), Albertine Benedetto, Ariana Daniele (présentée par Yves-Jacques Bouin et Chantal Danjou), Joël Cornuault, Liliane Reynal (ces deux derniers auteurs présentés par Claude Vercey), Samuel Martin-Boche, Jacques Vincent, Jacquy Joguet, Isabelle Grout, Marion Lafage, Guillaume de Pracomtal, Diana Bifrare, Sophie Van Der Pas, Gaël Tanniou, Grégoire Cabane, Gérard Mottet, Béatrice Pailler, Jean-Marc Baholet, Lucien Guignabel, Michel Pattin, Stéphane Robert, Alain Brissiaud, Dominique Mans, Valérie Civitella, Laurent Bayssière, Jacqueline Persini, Stéphane Casenobe (présenté par Claude Vercey) et Christophe Jubien.

À signaler également un dossier sur l'émotion poétique animé par Claude Vercey et alimenté par Denis Hamel, Julien Boutreux, Fabrice Marzuolo, François Migeot, Alexandre Millon, François de Cornière, Sanda Voïca, Jean-François Coutureau, Guillaume Decourt, Alexis Pelletier.

Les chroniques sont de Mathias Lair, Florence Saint-Roch, Georges Cathalo, Jean-Louis Jacquier-Roux, James Sacré, Alain Kewes, François de Cornière, Claude Vercey, et Jacques Mrin (pour les chroniques de recueils et l'édito).

Les illustrations (dont celle de couverture) de ce numéro 183 sont de Sabine Péglion.

Extrait de ce numéro 183 de la revue Décharge, ce texte de Sophie Van Der Pas :

"Tu as dit préférer un monde de nomade, tu as dis les hommes sont les béquilles du temps, moi, je n'entends que béquilles, monde de vieux, d'odeurs écœurantes, un mélange de peau lisse, d'eau de Cologne bas de gamme et de désinfectant, universel c'est mieux, pas que le goût de la mort, souvent je me suis étonnée des rides qui se liftent par l’œdème naissant, rappelant que le cœur n'en peut plus, mais les parfums oubliés, respire, respire loin devant, ton flair aiguisé comme la truffe du chien, chien d'arrêt aux yeux d'or, des gènes gravés de chasse, muscles des pattes durcis par le carnage des mottes de terre, museau plongé dans le trou creusant jusqu'aux racines de quoi, de vieilles souches, ça fait tellement de bien de dire la croupe levée, queue heureuse, la tête au fond, on ne pense qu'à la puissance, la terre, le petite poule rousse, le lièvre gagneur, la horde de sangliers ou la biche aux abois, la fin du souffle, dont tu parles un peu ce soir, une conversation banale, peut-être pensant à nous à nos muscles tendus, à nos béquilles invisibles, sans ornements, simples de bois noueux, parce que le corps pèse tant, les années chien, pour nous c'est fini, gravir le haricot magique, c'est juste dans la tête pour gravir les étoiles, nomades."

Si vous souhaitez vous procurer la revue Décharge, dont le numéro est venu au prix de 8 €, rendez-vous sur le site de la revue : https://dechargelarevue.com/

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