Nouvelle revue bisannuelle tirée
à 300 exemplaires (17,4 cms X 22 cms) animée par Guillaume Basquin, « Les Cahiers de Tinbad » comprennent des textes des personnes dont le nom apparaît sur la 1ère de couverture
ci-dessus.
La revue
semble nourrir l'ambition de ne pas publier forcément les auteurs publiés
ailleurs - même si j'y retrouve certains noms connus. Ce qui passe aussi par un
rééquilibrage en faveur des textes théoriques.
Ainsi, la partie critique est plus abondante dans ce numéro 2 que la partie poétique, au sens strict, si
du moins, le classement par genres a encore une raison d'exister, ce dont je
doute.
En témoigne d'ailleurs la
conférence de Jean-Louis Baudry, publiée ici, sur les frontières floues
existant entre « Écrire, fiction et autobiographie ».
Sinon, j'ai trouvé dans les
articles critiques plus de poésie que dans les quelques poèmes publiés ici, au sens
où je l'entends, c'est à dire comme autant de réservoirs remplis d'images à voir (à
l'exception de « Planches ultimes », de Christophe Esnault).
Il faut dire que la présence du
cinéma et de son corollaire écrit, le scénario, irriguent avant tout ce numéro.
Je citerai plus particulièrement
les chroniques de Guillaume Basquin sur le cinéma de Manoel De Oliveira et de
Quentin Tarantino, l'article sur le cinéma Hitchcock, intitulés
« Hitchcock va au cinéma », de Mark Rappaport, ainsi que « Le
rire triomphant des perdants » de Cyril Huot sur la trace des
intellectuels dans la société d'aujourd'hui et « Apocalypse
New-York », de Steven Sampson, sorte de scénario autour de l'histoire de
l'Amérique et plus particulièrement de la tragédie du 11 septembre.
A signaler enfin l'article de
Laurent James sur « L'homme qui arrêta d'écrire : une Divine Comédie
humaine ». De quoi peut-être donner l'envie de lire les œuvres de
Marc-Edouard Nabe, auteur apparemment controversé.
Pour en savoir plus sur la revue
« Les cahiers de Tinbad », dont le prix du numéro est de 15 €,
rendez-vous sur le site de son éditeur : http://www.editionstinbad.com
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