Le numéro 48 de la revue Dissonances (21 cm X 29,7 cm), animée par Jean-Marc Flapp, Mathilde Tasteyre, Jean-Christophe Belleveaux et Côme Frédaigue, est consacré au thème des "fééries", comme la couverture l'indique.
Les textes en prose ou poèmes en vers sont de Vincent Renault, Romain Ponçot, Emma Hourcade, Jean-Nicolas Clamanges, Joseph Chantier, Catherine Barsics, Astrid Bouygues, Stéphanie Vermot-Petit-Outhenin, Théo Perrache, Louis Zahagoun, Marthe Omé, Hélène Miguet, Alain Gérardot-Paveglio, Antoinette Bois de Chesne, Caroline Hugues, Marion Maignan, Monia Ma, Xavier Briend, Jennifer Lavallé.
L'édito est de Côme Frédaigue, les chroniques de livres sont d'Antoinette Bois de Chesne, Jean-Marc Flapp, Julie Proust Tanguy, Côme Frédaigue, Nicolas Le Golvan, Jean-Christophe Belleveaux, Anne VivierTristan Felix, Justine Arnal, Alban Lécuyer, Jean Azarel, Sara Balbi Di Bernardo, Isabelle Guilloteau.
L'entretien de ce numéro a lieu avec Jane Sautière. La di(s)gression vient de Dominique Boudou, et la dyschronie (journal/carnet de notes) est rédigé par Romain Paris.
Les illustrations de ce numéro 48 de la revue "Dissonances" (dont celle de la couverture) sont de Sébastien Ocyan.
Extrait du numéro, "les fées n'existent plus", de Théo Perrache :
"Les fées n'existent plus
Les petits garçons les ont toutes tuées
Ils ont pissé sur leurs nids
Ils ont volé les poudres des papillons de nuit
Avec leurs doigts sales
Ils leur ont arraché les ailes
Ont arraché les taches noires des coccinelles
Ont arraché les baguettes magiques
Ont arraché les dards et les entrailles avec
Sans ailes
Les chauves-souris se font dévorer par les rats
Et les papillons par les chenilles
Et les fourmis volantes par les rouges
Et les abeilles par les miels
Et les guêpes par les sirops
Les fées n'existent plus
Les petits garçons les ont toutes tuées
C'est con
Elles ne feront plus de spectacles, maintenant
Plus de magie
Plus d'ultrasons
Plus d'essaims
Plus de nuées
Plus de perles de rosée aux oreilles
Plus de stalagmites au bout de leurs doigts
Plus de costumes de pollen et de vent
Les fées n'existent plus
Les petits garçons les ont toutes tuées
Ils dorment sur leurs deux oreilles
Dans leurs pyjamas de pilou pilou
Les petits garçons rassasiés
Ils ont voulu se remplir le ventre d'ailes
Pour pouvoir s'envoler
Et pourtant ils sont toujours lourds
Les petits braconniers jaloux
Ils sont toujours lourds
Les enfants fauves marrainés par la mort"
Si vous souhaitez vous procurer le numéro 48 de la revue Dissonances, qui est vendue au prix de 8 €, rendez-vous sur le site de la revue : https://revuedissonances.com/dissonances-48-feeries/
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